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Alliance qui roule

Etats-Unis : comment la victoire de Trump pourrait propulser les voitures autonomes d’Elon Musk

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L’alliance politique entre le patron de Tesla et le président élu pourrait offrir un soutien considérable au projet du premier d’imposer les véhicules autonomes. Au risque, s’inquiètent certains, d’alléger un peu trop les règles de sécurité routière.
Elon Musk et Donald Trump à Butler, en Pennsylvanie, le 5 octobre 2024. (Anna Moneymaker/Getty Images. AFP)
publié le 12 novembre 2024 à 20h19

Elon Musk exprime fréquemment son ambition de voir les routes américaines peuplées de véhicules entièrement autonomes. Le directeur général de Tesla considère que l’autonomie est la principale source de valeur pour son entreprise, malgré les nombreuses enquêtes et les bilans de sécurité mitigés concernant la technologie de ces engins. Le mois dernier, il a d’ailleurs présenté son projet de Tesla Cybercab, un nouveau véhicule qui ne disposerait même pas de volant, le qualifiant de «salon roulant» à 30 000 dollars, destiné, dans les prochaines années, à transporter confortablement les passagers vers leur destination.

Cependant, un obstacle majeur se dresse actuellement sur la route de Musk : les régulateurs de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l’agence fédérale chargée de la sécurité routière, hésitent à définir un cadre pour l’approbation des prochaines générations de véhicules robotisés. Mais, avec Musk désormais bien implanté dans le cercle restreint de Trump, le milliardaire se trouve dans une position favorable pour influencer l’élaboration des règles fédérales qui permettraient de voir davantage de ces véhicules circuler – une approche qu’il a évoquée lors d’un récent entretien avec des analystes financiers.

La présidence de Trump permettrait de rendre le chemin réglementaire