Qu’il parait loin, le printemps dernier, quand jamais encore un président n’avait fait l’objet de poursuites pénales dans l’histoire américaine : tard lundi 14 août, tout au bout d’une interminable veille médiatique qui s’étirait depuis des jours devant le tribunal supérieur d’Atlanta, Donald Trump s’est vu signifier sa quatrième inculpation en autant d’enquêtes criminelles dont il faisait l’objet ces derniers mois. Après le parquet de New York et la justice fédérale à deux reprises, c’est la procureure du comté de Fulton en Géorgie, Fani Willis, qui a soumis au vote des 23 membres d’un «grand jury» populaire les fruits de deux ans et demi d’investigations et a ainsi obtenu la mise en examen du président déchu ainsi que de 18 figures de son entourage (dont son ex-conseil Rudy Giuliani et le secrétaire général de la Maison Blanche, Mark Meadows). Des complices avec lesquels il avait œuvré deux mois durant, à l’hiver 2020, pour ravir à son adversaire Joe Biden une élection qu’il venait de perdre dans les urnes. Pour ce faire, lui et son clan se seraient rendus coupables de faux témoignages, de pressions exercées sur des élus, de tentative de falsification du collège élector
Et de quatre
Présidentielle 2020 aux Etats-Unis : Donald Trump et son clan mis en examen pour crime organisé à Atlanta
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Donald Trump à Bedminster, dans le New Jersey, dimanche 13 août. (Timothy A. Clary/AFP)
publié le 15 août 2023 à 7h10
(mis à jour le 15 août 2023 à 8h35)
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