C’était le 20 février, l’avocate et porte-parole de Donald Trump, Alina Habba, répondant aux questions de la chaîne d’extrême droite Newsmax, assurait en direct que, «bien sûr», son client a tout l’argent qu’il faut pour faire face à ses échéances et tracas judiciaires : «Il est milliardaire, comme on sait», concluait-elle sur le ton d’une assurance un brin flageolante. Quatre semaines plus tard, les poches trumpiennes s’avèrent pourtant moins profondes que vanté, et c’est la même Alina Habba qui le dit. Dans une requête adressée ce lundi 18 mars à la cour d’appel de New York, les conseils de l’ex-président et actuel candidat arguent qu’il lui est «concrètement impossible» de mettre sur la table les quelque 464 millions de dollars (427 millions d’euros) attendus par la justice new-yorkaise, suite à sa condamnation au civil pour une décennie de fraudes érigées en principe de gouvernance de la Trump Organization – soit 354 millions de dollars d’amende, auxquels s’ajoutent quotidiennement de conséquents intérêts, à raison de 114 000 dollars par jour, et le compteur est voué à tourner encore et encore, jusqu’à ce que soient soldés les comptes.
Des propriétés new-yorkaises bientôt saisies et liquidées ?
Déterminés à faire appel afin de suspendre l’exécution de ce jugement, T