Qu’il portait beau le total look syndicaliste, avec casquette et mégaphone, cerné d’une brochette de tee-shirts rouges siglés UAW («Union of Auto Workers»). Qu’il avait l’air radieux, fier et à son aise, monté sur sa pile de palettes : le passage de Joe Biden mardi 26 septembre à Belleville (Michigan), dans la périphérie de Detroit, avait quelque chose d’une consécration tardive pour celui qui depuis toujours aime à se faire appeler «Union Joe» ou à se présenter en «président le plus prosyndical» de l’histoire du pays. Déjà habitué de la fréquentation des mouvements ouvriers lors de sa vie passée de sénateur du Delaware, le candidat Biden s’était même fendu d’une visite aux grévistes de General Motors à Kansas City (Missouri) en 2019, sur sa route vers la Maison Blanche. Un cycle de quatre ans plus tard, il est à nouveau en campagne et aux côtés d’employés de General Motors (GM) en lutte, dans le Michigan cette fois, mais il est aussi et surtout le chef de l’Etat américain en exercice : le tout premier à venir manifester son soutien en personne à un piquet de grève.
Reportage dans le Michigan
Joe Biden au mégaphone, un soutien historique pour la grève des ouvriers de l’automobile américains
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Connu pour sa sympathie envers la cause syndicale, le président américain s’est déplacé près de Detroit, au Michigan, mardi 26 septembre, pour soutenir en personne les ouvriers de l’industrie automobile embarqués dans un mouvement de grève massif.
Joe Biden s’adressant aux membres du syndicat des ouvriers de l’automobile, devant l'usine General Motors de Belleville (Michigan), le 26 septembre. (Evelyn Hockstein/REUTERS)
Publié le 27/09/2023 à 7h34, mis à jour le 27/09/2023 à 14h36
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