Deux mois que Donald Trump est redevenu président et qu’il déroule depuis la Maison Blanche son programme d’extrême droite, autoritaire et conservateur. En face, l’opposition est sonnée. A l’instar de la candidate défaite en novembre, Kamala Harris, les cadres du Parti démocrate se font surtout remarquer par leur discrétion, voire leur absence. Quelques figures surnagent cependant et dénoncent haut et fort les agissements de Donald Trump. Plongée dans l’écosystème d’un parti traumatisé par sa défaite, qui ne parvient à s’unir ni autour d’une stratégie ni autour d’un leader, pour contrer le président républicain.
Les disparus
Parmi les figures les plus renommées du camp démocrate, c’est l’apathie générale. Le silence prolongé de Kamala Harris, l’ancienne vice-présidente de Joe Biden, disqualifiée par sa lourde défaite contre Donald Trump en novembre, lui vaut un surnom moqueur dans les tabloïds américains : «MIA», pour «Missing i