Les chances de voir Robert F. Kennedy Jr remporter l’investiture démocrate en vue de la présidentielle américaine 2024 paraissaient à peu près nulles. Et c’est donc tout naturellement que l’héritier du nom le plus chromé de l’histoire politique américaine a finalement opté pour une candidature indépendante, annoncée lundi 9 octobre depuis Philadelphie. Un galop a priori tout aussi voué à l’échec (par manque à la fois de soutiens et de ressources), mais en revanche susceptible d’entamer significativement les perspectives de victoire de l’un ou l’autre des candidats républicain et démocrate. Reste toutefois à savoir qui de Joe Biden ou Donald Trump – larges favoris à ce jour pour s’affronter à nouveau dans un remake de leur duel de 2020 – aurait le plus à perdre à cette tierce candidature si celle-ci devait tenir la distance jusque s’inscrire sur les bulletins de vote l’an prochain. «Les démocrates ont peur que je compromette l’élection du président Biden, et les républicains ont peur que je la compromette pour Trump, a-t-il lancé à la foule de ses suiveurs, lundi à Philadelphie. La vérité, c’est qu’ils ont tous les deux raison. Mon intention est de la gâcher pour tous les deux.»
Carnets d’adresses à vedettes
RFK Jr est un drôle d’animal politique, sans guère d’équivalent actuel, diffici