Un procès attend toujours Donald Trump, ses fils adultes et leur empire affairiste, peut-être bien dès la semaine prochaine à New York, comme il était prévu depuis des mois. Mais le principal couperet attendu de la cour sera déjà tombé avant même que ne débute l’audience. Mardi 26 septembre, le magistrat en charge du dossier s’est fendu d’un jugement en référé, estimant que les faits établis par la plaignante (la procureure générale de l’Etat, Letitia James) étaient si clairs et accablants qu’il ne serait pas nécessaire de les faire arbitrer lors des débats pour aboutir à cette conclusion : les mâles alpha du clan Trump, soit Donald, Eric et Donald Jr, se sont rendus responsables de «fraudes» financières «répétées» tout au long de la période dénoncée (2011-2021) par la plainte déposée l’an dernier, en manipulant la valeur de leurs actifs, jusqu’à les surévaluer de plusieurs milliards de dollars, afin de bénéficier d’assurances et de prêts à taux très avantageux.
Un coup fatal à l’empire familial ?
La portée exacte de la décision rendue par le juge Arthur F. Engoron reste à établir et elle est sujette à appel, mais elle pourrait bien s’apparenter à une mise à mort des affaires du clan Trump dans l’Etat de New York. Certaines analyses s’avancent à y voir un coup peut-être fatal à l’empire familial, si les accusés sont effectivement