Donald Trump veut l’enterrer à domicile, mais elle promet de rester en lice, quoi qu’il arrive. Ultime rivale de l’ancien président dans les primaires républicaines, Nikki Haley se présente samedi face à «ses» électeurs, en Caroline du Sud, Etat dont elle fut gouverneure de 2011 à 2017, en quête d’une première victoire. Dans le monde d’avant Trump, la carte «locale de l’étape» aurait constitué un totem d’immunité. Mais ce monde-là n’existe plus et face au rouleau compresseur du culte trumpiste, tout indique que Nikki Haley risque de subir sur ses terres le même sort que dans l’Iowa, le New Hampshire et le Nevada : une claque. Le symbole en plus.
Ce jeudi après-midi à Georgetown, comme depuis des jours passés à sillonner cet Etat conservateur grand comme trois fois la Bretagne, l’ancienne ambassadrice à l’ONU fait contre mauvais sondages bon cœur. «N’écoutez ni les sondages ni les médias qui les relaient. Quand on