La manœuvre relève de la tactique politicienne : afin d’éviter que le Congrès du Texas, contrôlé par les républicains, ne vote une réforme de la carte électorale à l’avantage du Grand Old Party, des élus démocrates ont tout simplement décidé de… fuir leur Etat. En clair, de quitter le territoire texan, empêchant ainsi la tenue d’un vote sur la question, faute de quorum à l’assemblée.
Cette bataille des cartes fait rage dans plusieurs Etats américains, depuis que Donald Trump a mis la pression sur les troupes républicaines pour redécouper les circonscriptions électorales du pays avant les midterms, les élections de mi-mandat qui auront lieu en novembre 2026.
Car c’est une obligation constitutionnelle : après chaque recensement décennal, les circonscriptions électorales peuvent être redessinées pour coller au plus près de la réalité démographique. Dans chaque Etat, chaque «district congressionnel», pour circonscription, doit représenter, autant que possible, le même nombre d’électeurs.
Une obligation qui pousse démocrates et républicains à faire preuve d’une grande imagination pour maximiser les chances d’obtenir une majorité d’élus, en défo