Que va-t-il advenir de l’Ukraine, maintenant que Donald Trump est de retour à la Maison Blanche ? Le candidat républicain, qui a revendiqué ce mercredi 6 novembre la victoire à l’élection présidentielle américaine, a assuré à maintes reprises qu’il était capable de négocier un terme à la guerre «en vingt-quatre heures», avant même son entrée en fonction. De son «plan» magique, l’homme d’affaires n’a pas dit grand-chose lors de sa campagne. Mais son colistier, James David Vance, s’est chargé d’en présenter les grandes lignes, qui préfigurent une rupture avec la politique de soutien militaire et financier au gouvernement de Volodymyr Zelensky adoptée par l’administration américaine pendant le mandat de Joe Biden.

Opposant déclaré à l’aide américaine à l’Ukraine, le sénateur de l’Ohio – et probable futur vice-président des Etats-Unis – avait évoqué en septembre, dans le podcast Shawn Ryan Show, un règlement du conflit qui «ressemble probablement à la ligne de démarcation actuelle entre la Russie et l’Ukraine qui deviendrait une sorte de zone démilitarisée». Une manière de geler le front, au risque d’entériner la prise par la Russie des territoires qu’elle a conquis depuis le début de sa guerre d’agression en 2022, notamment dans la région orientale du Don