Difficile de comprendre à quoi J.D. Vance fait référence et ce n’est pas l’info la plus vitale émergeant de ce qui pourrait bien être la pire fuite de renseignements militaires de l’histoire des Etats-Unis. Mais, nichée dans une conversation sur les frappes au Yémen, sa sortie – «Je déteste devoir renflouer l’Europe encore une fois» – confirme l’une des principales obsessions du vice-président américain, qui multiplie depuis fin janvier les déclarations hostiles à l’égard de l’Union européenne.
Une conviction tellement chevillée au corps qu’elle l’autorise à tapoter son désaccord avec la stratégie prônée par Donald Trump contre les rebelles houthis. «Je ne suis pas sûr que le Président soit conscient de l’incohérence [des bombardements contre les rebelles houthis qui menacent la circulation via le canal de Suez, ndlr] avec son message actuel sur l’Europe», se permet Vance, pour qui cette intervention militaire va surtout bénéficier au commerce européen et non aux Américains. Not good. «Il existe un risque réel que le public ne comprenne p