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Etats-Unis : les étudiants propalestiniens de Columbia ne cèdent pas face à la pression de l’université

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Gaza, l'engrenagedossier
Dans la nuit de lundi à mardi, des militants qui protestent contre la guerre à Gaza ont investi un bâtiment de Columbia à New York, malgré un ultimatum lancé par la présidente de l’université.
A l'entrée de l'université Columbia, à New York le 30 avril. (Mary Altaffer/AP)
publié le 30 avril 2024 à 19h32

Ils ne lâcheront rien. Dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 avril, des dizaines d’étudiants propalestiniens de l’université de Columbia de New York, le mouvement de protestation contre la guerre à Gaza a commencé avant de s’étendre dans plusieurs universités aux Etats-Unis, ont investi un bâtiment. En se barricadant à l’intérieur de l’établissement, les étudiants ont bravé un ultimatum expirant à 18 heures et lancé un peu plus tôt par l’université pour qu’ils cessent leur mouvement.

Depuis dix jours, 200 occupants avaient installé un campement sur le campus pour demander à l’université de couper les ponts avec les mécènes ou les entreprises liées à Israël. Mais lundi, après cinq jours de négociations sans qu’aucun accord soit trouvé, la présidente de Columbia, Minouche Shafik, a annoncé aux militants refusant de quitter les tentes «sauf par la force» qu’ils seraient sanctionnés. Une