Joe Biden et Donald Trump ne s’entendent pas sur grand-chose, mais il ne leur aura finalement fallu que quelques dizaines de minutes passées à s’interpeller sur les réseaux en bombant les muscles, mercredi 15 mai, pour tomber d’accord sur l’urgence de débattre, l’un face à l’autre, à la télévision, fixant les dates et les principaux termes de deux joutes à venir : le 27 juin dans les studios de CNN à Atlanta, et le 10 septembre aux bons soins de la chaîne ABC. Un calendrier inhabituellement précoce, qui devance même l’investiture formelle des deux candidats par leurs partis respectifs, prévue mi-juillet pour les républicains, puis un mois plus tard côté démocrates. Mais c’est là le reflet d’une campagne hors norme, où les présentations ne semblent plus à faire avec les protagonistes, chacun déjà passé par un mandat présidentiel et convaincu, désormais, que ce tremplin serait propice à prendre l’avantage sur l’autre dans cet affrontement électoral qui s’annonce des plus serrés jusqu’au scrutin du 5 novembre.
Cadenasser le duel de l’intérieur
Réagissant à l’annonce, l’ex-présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi