Son objectif est clair : se focaliser sur la croissance économique et la réduction des «entraves» à l’industrie, avec une dérégulation totale en ligne de mire. Lee Zeldin, qui a pris les rênes de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine il y a plus d’un mois, a célébré mercredi 12 mars la «journée de déréglementation la plus importante et la plus conséquente» en matière de protection de l’environnement «de l’histoire des Etats-Unis». Le républicain l’a lui-même royalement orchestrée, lui qui a promis de «libérer l’énergie américaine». Dès sa prise de poste, il a annoncé qu’il allait revenir sur les actions environnementales du président Biden, en faveur bien sûr des intérêts industriels, y compris ceux des géants des énergies fossiles.

«Nous rétablirons la domination énergétique des Etats-Unis, revitaliserons notre industrie automobile pour ramener les emplois américains et ferons (du pays) le leader mondial de l’IA [intelligence artificielle, ndlr]. Nous le ferons tout en protégeant l’accès à l’air pur et à l’eau», s’était eng