«J’adore régler des guerres, j’adore sauver des vies.» A écouter Donald Trump, c’est presque un jeu, et ça n’est pas si compliqué. Le président américain recevait ce vendredi 17 octobre son homologue ukrainien pour un déjeuner de travail à la Maison Blanche, une semaine après l’annonce d’un accord de cessez-le-feu historique à Gaza. Et c’est bien pour profiter de ce «momentum», selon les mots de Volodymyr Zelensky, que celui-ci a traversé l’Atlantique : tresser des louanges au milliardaire après son succès moyen-oriental pour obtenir en échange des missiles de longue portée Tomahawks qui, il en est persuadé, obligeraient Vladimir Poutine à négocier la paix.
Mais c’était sans compter l’emprise que l’autocrate de Moscou garde encore sur Donald Trump. Ces dernières semaines,