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Récit

Face au spectre de la vengeance de Trump, l’administration Biden envisage des grâces préventives

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Élections américaines de 2024dossier
Inquiète des représailles promises par le futur président à l’encontre de ses opposants, la Maison Blanche considère des grâces préventives par Joe Biden pour les protéger. Un débat accéléré par la nomination de l’extrémiste Kash Patel au FBI.
Donald Trump et Joe Biden dans le bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 13 novembre 2024. (Saul Loeb/AFP)
publié le 6 décembre 2024 à 17h52

L’imminence du retour de Donald Trump à la Maison Blanche plonge les Etats-Unis dans une atmosphère de polarisation extrême et force l’administration Biden à envisager des mesures sans précédent, comme le recours au droit de grâce préventif. Le milliardaire républicain, désormais assuré de reprendre les rênes du pouvoir, a multiplié les menaces explicites à l’encontre de ses opposants, démocrates comme républicains, en promettant de transformer l’appareil d’Etat en un outil de représailles. Ces promesses inquiétantes ont pris une tournure encore plus grave la semaine dernière, avec la décision de Donald Trump de nommer Kash Patel, figure de proue de la mouvance complotiste d’extrême droite QAnon, comme futur directeur du FBI, la police fédérale américaine.

Fidèle parmi les fidèles, Patel, 44 ans, qui a occupé plusieurs postes influents lors du premier mandat de Trump, notamment au Pentagone, a bâti sa réputation en dénonçant un su