Après l’attente fiévreuse, les Bourses mondiales voient rouge. Au lendemain du «jour de la Libération» voulu par Donald Trump, et ses annonces de droits de douane prohibitifs supposément réciproques (10 % pour toute la planète, 20 % pour l’Union européenne et jusqu’à 34 % pour la Chine, pour ne citer qu’eux), les indices boursiers ont ouvert en très nette baisse ce jeudi 3 avril, et pour beaucoup la chute s’est confirmée tout au long de la journée. Un électrochoc attendu mais pire que redouté pour des marchés asiatiques et européens, notamment, poussés dans le vide par un Donald Trump goguenard depuis la roseraie de la Maison Blanche.
A l’ouverture, à 9h30, c’est la Bourse de Francfort qui enregistrait le plus net recul sur le Vieux Continent : -2,4 %. Suivent, dans l’ordre, Paris (-2,2 %), Milan (-1,46 %) et Londres avec une baisse de -1,44 % (le Royaume-Uni s’en sort beaucoup mieux que ses anciens partenaires de l’Union européenne avec seulement 10 % de droits de douane, tout en gardant l’espoir d’un accord commercial avec les Etats-Unis). Le fermeture, à 17h30, a été encore plus rude et confirmé une journée chaotique : -3,31% pour le CAC 40, -3,08% pour le Dax de Francfort, ou encore -3,61% pour l’Euro Stoxx 50, le principal indice boursier de la zone euro.