Amender sa conduite, et vite, ou bien… Déjà cerné à domicile entre les poussées de contestation populaire dans les rues et une opposition appelant à des élections anticipées, Benyamin Nétanyahou fait désormais aussi face à l’ultimatum, à la fois vague et très pressant, lancé depuis la Maison Blanche par le principal allié et garant de son pays sur la scène internationale. «Au cours des prochaines heures, des prochains jours, nous allons guetter les mesures concrètes, tangibles qui seront prises, et si nous ne voyons pas des changements s’opérer de leur côté, il y en aura de notre part», a énoncé jeudi 4 avril au soir John Kirby, principal porte-parole de l’exécutif américain sur les questions de sécurité, sans détailler quelles pourraient être les implications exactes de cette sommation.
Quelques heures plus tôt, le Premier ministre israélien avait rendez-vous au téléphone avec Joe Biden. Leur premier échange depuis que les frappes de son armée contre un convoi de World Central Kitchen (WCK) ont tué sept agents de l’organisation humanitaire, étendant un peu plus encore l’effroi inspiré à travers le monde par le