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Libération
Indignation

Projet de Trump à Gaza : «Le peuple palestinien et ses forces vives ne permettront à aucun Etat de la planète d’occuper notre terre»

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Conflit israélo-palestiniendossier
Après l’évocation d’une prise de contrôle de la bande Gaza par le président américain mardi 4 février, ses habitants jurent qu’ils ne partiront pas. En Cisjordanie, l’Autorité palestinienne, vassalisée à un processus sous égide américaine, continue de décevoir.
A Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 5 février 2025. (Omar Al-Qattaa/AFP)
par Nicolas Rouger, correspondant à Tel-Aviv
publié le 5 février 2025 à 20h44

Les récriminations ont été unanimes, à Gaza comme en Cisjordanie, après les déclarations de Donald Trump visant à transformer l’enclave palestinienne en «Côte d’Azur du Moyen-Orient» en la ponctionnant de sa population. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé avec toute la force de ses 89 ans «une violation sévère du droit international», avant de se rendre en urgence en Jordanie pour s’assurer du soutien moral de la monarchie hachémite.

A Gaza, la population s’inquiétait surtout de l’impact possible sur la trêve en cours, voyant le machisme colonisateur de Donald Trump comme un prélude possible à un retour aux hostilités. Le cessez-le-feu est fragile ; les drones d’observation volent bas, et parfois les balles fusent encore : au moins un homme est mort à Khan Younès mercredi 5 février. Mais la réaction principale semblait être un sarcasme rebelle. «Mon conseil au président du monde, a dit Maria Hannoun, une petite poignée d’années, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, tu pe