Lors de son discours d’investiture en janvier, le président Donald Trump assurait devant 340 millions d’Américains que sa priorité serait d’être perçu comme un «faiseur de paix» et un «unificateur», en promettant que les États-Unis mettraient un terme à «toutes les guerres». Cinq mois plus tard, cette promesse semble déjà reléguée au second plan. Le locataire de la Maison Blanche n’a jamais été aussi proche de s’engager dans une guerre contre l’Iran aux côtés de son allié israélien – une décision aux conséquences potentiellement décisives pour son second mandat, comme pour la stabilité de tout le Moyen-Orient.
Après avoir appelé à la retenue, Donald Trump adopte depuis quarante-huit heures une posture de plus en plus belliciste. De retour du sommet du G7 au Canada,