Pour le moment, Genia Lukin s’efforce de «ne pas s’angoisser». Elle n’est «pas du genre à paniquer» et elle a encore «des articles de recherche à terminer». Mais l’étudiante israélienne, qui doit valider dans deux ans son doctorat de psychologie à l’université américaine de Harvard (Massachusetts) sait que tout pourrait bientôt s’arrêter, pour elle comme pour ses camarades «internationaux» sur le campus.
Le 22 mai, l’administration du président Donald Trump a annoncé la révocation immédiate de la certification qui autorisait la plus prestigieuse université des Etats-Unis à accueillir des étrangers. Le tribunal fédéral de Boston a immédiatement suspendu la décision. Un long bras de fer ju