Un gros plan, en contre-plongée, une discrète auréole au-dessus de la tête… Pas de quoi lui donner le bon Dieu sans confession. Si Donald Trump s’est réjoui ce mardi 14 octobre d’apparaître en couverture du magazine américain Time, qui salue «son triomphe» après le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le milliardaire, très soucieux de son image publique, n’a pas trouvé la photographie d’illustration à son goût.
«Le magazine Time a écrit un assez bon papier sur moi, mais la photo est peut-être la pire de tous les temps», dénonce-t-il sur son réseau Truth Social. «Je n’ai jamais aimé être photographié sous des angles en contre-plongée, mais celle-ci est une très mauvaise photo et mérite d’être dénoncée. Que font-ils, et pourquoi ?» s’interroge Donald Trump, dans une de ses envolées jamais très éloignées du conspirationnisme.
Déni de faciès
«Ils ont fait disparaître mes cheveux, puis ajouté quelque chose flottant au-dessus de ma tête qui ressemblait à une couronne flottante, mais extrêmement petite. Vraiment étrange !», ajoute le président ovationné lundi par la Knesset, le parlement israélien, puis couvert d’éloges pendant un sommet international sur Gaza en Egypte, après avoir conclu cet accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
A lire aussi
«Nous avons réussi ensemble ce que tout le monde pensait impossible. Enfin, nous avons la paix au Moyen-Orient», a-t-il clamé en Egypte, sans s’attarder sur la mise en œuvre à terme de son plan de paix en 20 points, qui s’annonce ardue.
Pourtant englué dans la paralysie budgétaire («shutdown») aux Etats-Unis depuis plus de deux semaines, et à couteaux tirés avec l’opposition, le républicain a récolté de rares compliments du camp démocrate, dont celui de l’ancien président Bill Clinton, pour qui il faut lui «reconnaître le mérite» de l’accord sur Gaza. A défaut de lui reconnaître des qualités photogéniques.