Comment la deuxième ville des Etats-Unis peut être la proie de brasiers aussi dévastateurs dans une région pourtant habituée à lutter contre les feux ? A Los Angeles, les flammes ont causé en une semaine la mort de 24 personnes et réduit en cendres 12 000 bâtiments et véhicules.

Alors que les événements météorologiques extrêmes, de plus en plus intenses et fréquents à mesure que la planète se réchauffe, fragilisent les infrastructures humaines, les regards se portent vers la méthode de construction favorite des Californiens, et plus largement des Américains : le bois. Dans la «cité des anges», 90% des habitations sont faites à partir de ce matériau, perçu comme très vulnérable au feu.

«Le bois est disponible en grande quantité aux Etats-Unis, il n’est pas cher à couper, à transporter et à utiliser», explique à Libération Magda Maaoui, enseignant