Du harcèlement, bête et méchant. Les semaines précédant l’investiture de Donald Trump, prévue ce lundi 20 janvier, Elon Musk a fait du Musk. Sur son réseau social X, l’homme le plus riche du monde a donné en pâture à ses 200 millions d’abonnés les noms d’employés fédéraux ayant de «faux emplois», selon lui. Entendre par là : des postes dédiés à l’environnement. Insultes en cascades, moqueries, messages féroces… En quelques minutes, les publications du PDG de Tesla ont suscité des torrents de haine à l’égard des salariées mentionnées. Une expérience brutale. A tel point que l’une d’entre elles a clos l’intégralité de ses comptes en ligne et s’est évaporée d’Internet.
«Ces tactiques visent à semer la terreur et la peur chez les fonctionnaires fédéraux», dénonce auprès de CNN Everett Kelley, président de la Fédération américaine des employés du gouvernement. Une peur déjà bien présente : sur les quelque 2,3 millions de fonctionnaires, 75 % pourraient voir leur emploi supprimé par le milliardaire.