«Nous ne continuerons pas à discuter avec ceux qui exigent le maintien de leurs privilèges.» En matière de démocratie, l’ultralibéralisme de Javier Milei ne semble pas aussi prononcé que ce qu’il projette pour l’économie argentine. Le président d’extrême droite s’est indigné, le soir du mardi 6 février depuis Israël où se déroulait sa première visite officielle, du lourd revers qu’il vient de subir au Parlement argentin. Faute de soutien – son parti, La Libertad Avanza (LLA), n’occupe que 38 des 257 sièges –, sa «loi omnibus», qui prévoit une dérégulation massive de l’économie et un plan d’austérité drastique pour en finir avec la gravissime crise économique que traverse le pays, a été renvoyée en commission. Vert de rage, l’homme aux rouflaquettes s’est emporté sur Twiter (renommé X), assura
Contre-pouvoir
Javier Milei prend (mal) son premier revers au Parlement argentin
Article réservé aux abonnés
Le président argentin, Javier Milei, à Jérusalem dans le cadre de sa première visite officielle, le 7 février 2024. (Ammar Awad /Reuters)
par Benjamin Delille
publié le 7 février 2024 à 14h55
Dans la même rubrique