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Javier Milei président, un loup dans la démocratie argentine

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L’économiste d’extrême droite, ultralibéral, a été élu président d’Argentine avec 55,7% des voix face au péroniste Sergio Massa. Symbole du ras-le-bol d’une frange de la population fatiguée par la crise économique, il va avoir du mal à imposer son programme ultra radical.
Javier Milei lors d'un meeting de campagne, à Buenos Aires, le 13 août. (Luis Robayo /AFP)
publié le 13 août 2023 à 8h07
(mis à jour le 20 novembre 2023 à 6h58)

Avec sa mèche rebelle et ses rouflaquettes dans son costume pas toujours parfaitement ajusté, il a un air de Brian Johnson, le chanteur d’AC /DC. Sauf que Javier Milei, président élu dimanche 19 novembre à la tête de l’Argentine, est loin d’être aussi sympathique. Ses yeux bleu clair ont même un côté menaçant. Cet économiste d’extrême droite très médiatique, ultralibéral, l’a emporté au second tour avec 55,7% des voix face au péroniste Sergio Massa en promettant de dynamiter la politique argentine. Avec des propositions toutes les plus extrêmes les unes que les autres et un objectif clair : détricoter l’Etat argentin pour laisser faire la main invisible du marché. Il a véritablement fait irruption dans la politique argentine dimanche 13 août, à l’occasion des primaires obligatoires pour désigner les candidats du premier tour, où il a récolté avec son parti La Libertad Avanza («la Liberté avance») plus de 30% des suffrages