Une nouvelle attaque transphobe. Le chef d’Etat américain, Donald Trump, a annoncé mercredi 5 février que les Jeux olympiques de Los Angeles, qui auront lieu en 2028 sous sa présidence, seront interdits aux sportives transgenres. Il enfonce ainsi le clou sur son obsession sur les femmes transgenres – qui seraient des hommes envahissant des disciplines féminines.

«Mon administration ne restera pas les bras croisés à regarder des hommes battre des athlètes féminines», a-t-il lancé, en répétant le mensonge selon lequel la championne olympique de boxe, l’Algérienne Imane Khelif, serait de sexe masculin. Un «test de féminité» réalisé par le Comité international olympique (CIO), auquel elle a été obligée de se soumettre, avait démenti cette assertion.

«Nous n’allons tout simplement pas laisser cela se produire», a martelé le tribun. Dans ce but, son gouvernement va «refuser toutes les demandes de visa faites par des hommes qui tentent d’entrer frauduleusement aux Etats-Unis tout en s’identifiant comme des athlètes féminines», a-t-il assuré. Une déclaration loin d’être anodine : cela empêcherait, de facto, tout athlète transgenre étranger à concourir à cet événement sportif international, consécration de toute carrière sportive.

En ce sens, le président a