Au cours de ses cinquante années de carrière politique, Joe Biden a assisté à toutes les conventions démocrates, sauf une – en 1988, alors qu’il se remettait d’un anévrisme cérébral. S’il a bel et bien été la tête d’affiche, ce lundi soir, de l’ouverture de cette grand-messe qui a lieu tous les quatre ans, et se tient cette semaine à Chicago, c’était en tant que président sortant, qui ne remet finalement plus en jeu son mandat, après avoir abandonné sa candidature il y a tout juste un mois. Au lieu du couronnement final du jeudi soir, Joe Biden, 81 ans, a dû se contenter d’un long discours lundi, sans doute l’un des derniers qu’il prononcera devant une aussi large audience nationale, en forme de bilan de son mandat et de passage de flambeau à Kamala Harris. Le président américain, qui laisse la place et les projecteurs à la nouvelle candidate du parti, n’a pas d’autre apparition prévue à la convention. Il devait s’envoler dans la foulée pour deux semaines de vacances en famille, en Californie.
«We love Joe !»
A son arrivée sur la scène du United Center, Biden, les larmes aux yeux, a été accueilli par une longue ovati