La sono braillait le Don’t Stop Me Now de Queen peu avant l’entrée en scène d’un Joe Biden vrombissant lors d’un meeting de campagne vendredi à Raleigh (Caroline du Nord), moins de vingt-quatre heures après que sa calamiteuse prestation lors du premier débat l’opposant à Donald Trump depuis 2020 a fait basculer une large part de son camp et des commentateurs dans un état de fébrilité et de panique. A quatre mois d’un scrutin aux enjeux sans précédent pour la démocratie américaine, où il brigue sa réélection pour quatre ans, Joe Biden peut-il encore continuer comme si de rien était, et se retrancher jusqu’au bout dans l’orgueil et le déni qui semblent les deux faces de son entêtement ? Ou doit-il céder aux appels soudain tonitruants à céder sa place et l’investiture démocrate à une autre candidature, qu’il reviendrait au parti de déterminer lors de sa convention mi-août à Chicago ?
Récit
Alors qu’un marathon de levées de fonds attendait le Président dans la région new-yorkaise, son équipe de campagne a mis en avant le volume de dons record reçus en une heure après la fin du débat la veille. Parm