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La Colombie reprend ses pourparlers de paix avec la dernière guérilla active du pays

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Le gouvernement de Gustavo Petro entame ce lundi à Caracas des négociations avec l’Armée de libération nationale (ELN), suspendues par son prédécesseur. La première étape d’un programme de «paix totale» promis par le président de gauche.
Le premier commandant de l'ENL, Antonio Garcia (à gauche), et le Haut-Commissaire à la paix du gouvernement, Danilo Rueda (à droite), le 4 octobre à Caracas après l'annonce de nouvelles négociations. (Yuri Cortez/AFP)
publié le 20 novembre 2022 à 17h42

Un vent pacifique se lève à nouveau en Colombie. Les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN), dernière guérilla historique active de Colombie, reprennent ce lundi après-midi, à Caracas (Venezuela), après quatre ans de suspension, marquant le coup d’envoi du programme de «paix totale» promis par le président Gustavo Petro depuis son élection le 19 juin. Ces négociations font suite aux pourparlers entamés avec le président Juan Manuel Santos (2010-2018), quelques mois avant la signature en novembre 2016 de l’accord de paix historique entre son gouvernement et les Farc, l’autre grande guérilla colombienne, aujourd’hui démobilisée. Mais elles avaient été suspendues en janvier 2019 par son successeur Ivan Duque (droite, 2018-2022), qui pendant quatre ans n’a eu de cesse de saboter la mise en œuvre de l’accord de paix