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La diplomatie selon Trump (4/4) : riches, fidèles et amateurs, ces anti-diplomates qui portent la voix du Président

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Mépris des codes, louanges au chef, affairisme et foi exacerbée… Le profil et les actions des hommes de Donald Trump chargés de la politique étrangère témoignent d’une Maison Blanche où la loyauté prime sur la compétence.

Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio (à droite), fait prêter serment à Steve Witkoff (au centre), envoyé spécial pour le Moyen-Orient, sous le regard du président Donald Trump, lors d'une cérémonie à la Maison Blanche, le 6 mai 2025. (Anna Moneymaker/Getty Images)
ParFrédéric Autran
Journaliste - International
Publié le 21/09/2025 à 14h19

Huit mois après le retour du milliardaire à la Maison Blanche et à quelques jours de son discours devant l’assemblée générale des Nations unies à New York, Libération revisite la diplomatie américaine à l’ère de Donald Trump. Guerres à Gaza et en Ukraine, tarifs douaniers, pression sur les partenaires européens, autoritarisme et isolationnisme… Une série en quatre volets raconte et analyse comment le style, les actions, les déclarations et les «deals» d’un président imprévisible ont révolutionné la politique étrangère américaine, bouleversé les équilibres planétaires et redéfini les alliances et les engagements de la première puissance mondiale.

Comme un parfum de Corée du Nord. Le 26 août, Donald Trump réunit son cabinet à la Maison Blanche. Roi au milieu de ses courtisans, il distribue la parole et les éloges pleuvent. «Que Dieu bénisse vos efforts pour restaurer le rêve américain», s’extasie le secrétaire à l’Energie. «Le pays semble transformé. Il y règne un tel optimisme et un tel amour. Vous avez exaucé les rêves de tant de gens», renchérit sa collègue à l’Agriculture. Quant