«Grève et rassemblement pour Gaza.» Les lettres rouges de l’affichette sont placardées à chaque entrée de bâtiment, tapissent tout le mur de brique dédié à la liberté d’expression. Les étudiants, eux, passent devant sans sourciller, habitués à ce théâtre de revendications. A l’université de Georgetown, à Washington, l’association Students for Palestine s’active, organise quasiment chaque semaine une manifestation, une action pour soutenir la Palestine, territoire en proie à un désastre humanitaire. A l’image de ce jeudi, où une manifestation est prévue. Ou de samedi dernier, où les associations étudiantes de la capitale américaine, toutes universités confondues, se sont rassemblées pour un sit-in devant le capitole qui s’apprêtait à voter une aide colossale de 61 milliards de dollars à l’Ukraine.
«C’est important d’avoir notre liberté d’expression, et s’exprimer ainsi e