L’astuce date d’avant le début du conflit ouvert entre Israël et l’Iran mais elle pourrait s’avérer d’une utilité encore plus cruciale. Vu l’accumulation de sujets qui fâchent, le Canada, qui accueille depuis dimanche 15 juin au soir le sommet du G7 dans le site époustouflant de Kananaskis – des montagnes qui plongent dans des lacs azur et onze parcs naturels à la ronde – avait prévenu qu’il n’y aurait pas de communiqué final commun. Trop compliqué, si ce n’est voué à l’échec complet, en ces temps de «stop-and-go» de Donald Trump sur les tarifs douaniers et de stop américain tout court sur la guerre en Ukraine même si le président Zelensky est attendu dans les Rocheuses canadiennes. Devrait donc fleurir mardi soir une palanquée de déclarations communes (a priori sept) sur des sujets bien précis, allant de l’économie à l’intelligence artificielle en passant par les incendies de forêt. Une «méthode importante» en raison des sujets «très complexes» sur la table a justifié la ministre canadienne des Affaires étrangères, Anita Anand. Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon devraient éga
Analyse
La guerre entre Israël et l’Iran complique un peu plus le sommet du G7
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L'arrivée de Donald Trump au sommet du G7 à Kananaskis, le 15 juin. (Adrian Wyld/AP)
par Laure Bretton
publié le 16 juin 2025 à 16h46
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