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Libération
Terreur

La police brésilienne dit avoir déjoué un attentat à la bombe lors du concert de Lady Gaga sur la plage de Copacabana

Deux personnes ont été interpellées pour la préparation d’une attaque visant le l’énorme show de la chanteuse américaine à Rio de Janeiro samedi 3 mai au soir.
Des feux d'artifice lors du concert de Lady Gaga samedi 3 mai au soir sur la plage de Copacabana, à Rio. (Pilar Olivares/REUTERS)
publié le 4 mai 2025 à 17h06

Un carnage évité. La police brésilienne a annoncé ce dimanche 4 mai qu’elle avait déjoué un attentat à la bombe prévu lors du méga concert de Lady Gaga la veille à Rio de Janeiro. Le show de l’icone de la pop américaine a attiré plus de 2 millions de personnes sur la plage de Copacabana.

La police civile de l’État de Rio de Janeiro, en coordination avec le ministère de la justice, a déclaré que le complot avait été orchestré par un groupe propageant des discours de haine et encourageant la radicalisation des adolescents. «Les suspects recrutaient des participants, y compris des mineurs, pour mener des attaques coordonnées à l’aide d’explosifs improvisés et de cocktails Molotov», a déclaré la police dans un communiqué.

Langage codé et un symbolisme extrémiste

Le ministère de la justice a déclaré que les recruteurs s’étaient identifiés comme des membres de la base mondiale des fans de Gaga, connue sous le nom de «Little Monsters».

L’opération de police a été menée sur la base d’un rapport du laboratoire de cyberopérations du ministère, à la suite d’une information émanant des services de renseignement de la police de l’État de Rio, qui a découvert des cellules numériques encourageant les comportements violents chez les adolescents en utilisant un langage codé et un symbolisme extrémiste.

Un homme décrit comme le chef du groupe a été arrêté dans l’État méridional de Rio Grande do Sul pour possession illégale d’une arme à feu, tandis qu’un adolescent de Rio de Janeiro a été placé en détention pour avoir stocké de la pédopornographie.

Les autorités ont effectué plus d’une douzaine de perquisitions et de saisies dans les États de Rio de Janeiro, Mato Grosso, Rio Grande do Sul et Sao Paulo.