Le bateau ultralibéral de Javier Milei tangue dangereusement, en raison des inquiétudes sur la stabilité du peso, la devise argentine, et du grave revers électoral subi par le camp présidentiel le 7 septembre lors d’un scrutin régional dans la province de Buenos Aires, qui concentre 40 % des 46 millions d’habitants du pays. Lors d’une rencontre avec le chef de l’Etat d’extrême droite, mardi 23 septembre à New York, en marge de l’assemblée générale des Nations unies, Donald Trump a volé à son secours : «Nous allons les aider, mais je ne pense pas qu’ils aient besoin d’un plan de sauvetage. Il [Javier Milei] fait un travail fantastique.» La veille, le Trésor américain s’était dit prêt à «faire ce qui est nécessaire» pour soutenir l’économie argentine.
«Pas besoin d’un plan de sauvetage» ? Ils sont peu nombreux à partager l’analyse trumpiste. Pour le président argentin, le temps presse car les élections législatives de mi-mandat, mal engagées pour son parti, La Libertad Avanza (la Liberté avance), auront lieu le 26 octobre. Depuis son arrivée à la Casa Rosada, le siège de la prési