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Amérique latine

L’Argentine est dans une mauvaise passe financière, Trump vole à son secours

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Le Département du Trésor américain doit accorder un prêt généreux au gouvernement Milei, dont la politique économique est mise à mal par la perspective d’une déroute lors des législatives du 28 octobre.

Javier Milei et Donald Trump à l'ONU, à New York, le 23 septembre 2025. (Chip Somodevilla/Getty Images via AFP)
ParFrançois-Xavier Gomez
Rédacteur reporter
Publié le 24/09/2025 à 13h39

Le bateau ultralibéral de Javier Milei tangue dangereusement, en raison des inquiétudes sur la stabilité du peso, la devise argentine, et du grave revers électoral subi par le camp présidentiel le 7 septembre lors d’un scrutin régional dans la province de Buenos Aires, qui concentre 40 % des 46 millions d’habitants du pays. Lors d’une rencontre avec le chef de l’Etat d’extrême droite, mardi 23 septembre à New York, en marge de l’assemblée générale des Nations unies, Donald Trump a volé à son secours : «Nous allons les aider, mais je ne pense pas qu’ils aient besoin d’un plan de sauvetage. Il [Javier Milei] fait un travail fantastique.» La veille, le Trésor américain s’était dit prêt à «faire ce qui est nécessaire» pour soutenir l’économie argentine.

«Pas besoin d’un plan de sauvetage» ? Ils sont peu nombreux à partager l’analyse trumpiste. Pour le président argentin, le temps presse car les élections législatives de mi-mandat, mal engagées pour son parti, La Libertad Avanza (la Liberté avance), auront lieu le 26 octobre. Depuis son arrivée à la Casa Rosada, le siège de la prési