Une canicule «à faire frire un œuf sur le bitume», peste un chauffeur de taxi de São Paulo, qui a été jusqu’à installer une douche dans la cour pour se rafraîchir. L’été brésilien n’a pas encore commencé – il débute officiellement le 22 décembre – que les températures atteignent déjà des sommets tout à fait inédits. A Rio, le dimanche 12 novembre restera gravé dans les mémoires : avec 42,5 °C, la journée fut la plus chaude depuis le début de l’année dans la Cité merveilleuse. Record aussi battu lundi à São Paulo avec 37,7 °C. Et mardi 14, Cuaibá, la capitale du Mato Grosso, dans le centre du pays, devenait la ville la plus brûlante du pays avec 41 °C. En ressenti, c’est à nouveau Rio qui détenait la palme : 58,5 °C ressentis mardi selon les autorités alors que la température réelle était de 39 °C.
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La canicule concerne plusieurs régions, en particulier le sud-est et le centre-ouest. Plus de 116 millions de Brésiliens (57 % de la population brésilienne) sont affectés. L’Institut national de météorologie (Inmet) a reconduit l’état d’alerte jusqu’à vendredi. Les températures excèdent en effet, de cinq degrés, et depuis plusieurs jours, les moyennes saisonnières. Selon l’Inmet, une persistante masse d’air sec stationnée sur le Brésil empêche à la fois le passage de courants d’air froid et l