Une «erreur administrative» dévastatrice. Le 15 mars, Kilmar Abrego García, migrant salvadorien résidant légalement aux Etats-Unis, a été victime de la vague d’expulsions menée par l’administration de Donald Trump. Déporté au Salvador pour son appartenance présumée au gang vénézuélien Tren de Aragua, et détenu au Centre de détention pour terroristes (CECOT), une prison à sécurité maximale, il a été rapatrié en juin après une longue bataille juridique entre la justice fédérale et l’administration Trump. Le dossier judiciaire qui retrace son cas, constitué par ses avocats et dévoilé mercredi 2 juillet par le Washington Post, expose la violence du système carcéral salvadorien.

«Le plaignant Abrego García a été contraint de se déshabiller, a reçu des vêtements de prisonnier et a été soumis à des violences physiques, n