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Le sort d’un baron de la drogue, nouveau pôle de tension entre le Mexique et les Etats-Unis

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Ancien complice d’El Chapo Guzmán au sein du cartel de Sinaloa, El Mayo Zambada, arrêté aux Etats-Unis en juillet, est réclamé par Mexico, alors qu’un tribunal de New York s’apprête à le juger.
Ismael Zambada, narcotrafiquant mexicain, dit «El Mayo». (AFP)
publié le 26 février 2025 à 20h14

Tout commence par une lettre, envoyée par le narcotrafiquant Ismael Zambada, alias «El Mayo», 77 ans, à Claudia Sheinbaum, présidente du Mexique. C’est elle qui a révélé le message, le 21 février, lors de sa conférence de presse quotidienne et matinale. Dans l’écrit remis par un avocat au consulat du Mexique à New York, le parrain en appelle à la «protection consulaire» que doit chaque pays à ses citoyens se trouvant détenus à l’étranger, et demande à la cheffe de l’Etat d’intervenir pour obtenir son «rapatriement immédiat».

Pour justifier sa requête, El Mayo (le diminutif de son prénom) affirme que ses droits ont été bafoués lors de son arrestation, le 25 juillet, à sa descente d’un avion privé, près d’El Paso, sur un aérodrome à la frontière du Texas et du Nouveau-Mexique. Il a, toujours selon sa version, été piégé par l’un des fils de son ancien complice Joaquín «El Chapo» Guzmán, qui l’a placé dans un petit avion, emmené à son insu a