Tout commence par une lettre, envoyée par le narcotrafiquant Ismael Zambada, alias «El Mayo», 77 ans, à Claudia Sheinbaum, présidente du Mexique. C’est elle qui a révélé le message, le 21 février, lors de sa conférence de presse quotidienne et matinale. Dans l’écrit remis par un avocat au consulat du Mexique à New York, le parrain en appelle à la «protection consulaire» que doit chaque pays à ses citoyens se trouvant détenus à l’étranger, et demande à la cheffe de l’Etat d’intervenir pour obtenir son «rapatriement immédiat».
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Pour justifier sa requête, El Mayo (le diminutif de son prénom) affirme que ses droits ont été bafoués lors de son arrestation, le 25 juillet, à sa descente d’un avion privé, près d’El Paso, sur un aérodrome à la frontière du Texas et du Nouveau-Mexique. Il a, toujours selon sa version, été piégé par l’un des fils de son ancien complice Joaquín «El Chapo» Guzmán, qui l’a placé dans un petit avion, emmené à son insu a