«La France reconnaît aujourd’hui l’Etat de Palestine.» Il était 21h21 lundi soir heure de Paris, quand le président Emmanuel Macron a officiellement reconnu l’Etat palestinien à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. A plusieurs reprises, devant les représentants des pays membres de l’ONU, le chef de l’Etat a scandé que le «temps était venu» : de «libérer les 48 otages détenus par le Hamas, d’arrêter la guerre, les massacres». En rappelant le bilan des attaques du 7 Octobre, en soulignant la «barbarie du Hamas qui a stupéfié Israël et le monde», Macron a déclaré : «Rien ne justifie plus la poursuite de la guerre à Gaza.»
Il a promis que le «combat existentiel contre l’antisémitisme ne cessera jamais», alors qu’Israël a plusieurs fois accusé la France de ne pas en faire assez en la matière. Le président a également plaidé pour une «solution à deux Etats», affirmant être ainsi «fidèle à l’engagement historique» de la France «au Proche-Orient […] Il pèse donc sur nous une responsabilité historique. Nous devons tout faire pour préserver la possibilit