Donald Trump a beaucoup de chance. Alors qu’il s’enlise depuis des semaines dans l’affaire Jeffrey Epstein, s’enfonçant chaque jour dans les soupçons de collusion avec un prédateur sexuel, le Président savoure cette semaine une diversion providentielle, une petite avalanche de bons chiffres économiques qui semblent démentir les conséquences de sa politique douanière, décrites depuis des mois comme un désastre en marche pour la croissance et l’indice des prix. Trump, ces derniers jours, s’est inventé des sondages en hausse alors que sa cote touche le plus bas niveau de sa carrière politique : 37 % d’approbation. Mais puisque les statistiques économiques le servent, le même président daigne enfin en confirmer la réalité. Pour l’instant…
Avec 3 % de croissance, une inflation inchangée à 2,7 %, et un taux de chômage de 4,1 % seulement, Trump est même tenté, pour la première fois depuis janvier, de s’arroger le crédit de la situation économique, et de cesser de blâmer son prédécesseur Joe Biden pour les nouvelles inquiétantes présentées depuis des mois par la Réserve fédérale.
Crainte de l’inflation
Dans la liesse, on