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Convention de Vienne

L’Equateur justifie son raid sur l’ambassade mexicaine par des circonstances «exceptionnelles»

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Près d’un mois après que la police équatorienne a pénétré dans l’ambassade mexicaine pour arrêter un ex-vice président accusé de corruption, Quito assure devant la Cour internationale de justice avoir agi dans son bon droit.
Les juges de la Court internationale de justice à La Haye, le 1er mai. (Peter Dejong/AP)
publié le 1er mai 2024 à 18h59

Pour certains, le droit international, c’est à la carte. Devant la Cour internationale de justice (CIJ) ce mercredi 1er mai, l’Equateur a défendu son raid inédit contre l’ambassade mexicaine à Quito, le 5 avril dernier, en invoquant des «circonstances très exceptionnelles». Ce jour-là, à la nuit tombée devant le personnel diplomatique mexicain médusé, la police équatorienne a pénétré dans l’ambassade, au cœur de la capitale équatorienne, pour y arrêter l’ancien vice-président du pays, Jorge Glas, accusé de corruption. Une atteinte flagrante à la Convention de Vienne de 1961 selon laquelle toute enceinte diplomatique est inviolable, et surtout considérée comme une partie du territoire du pays, suivant le principe d’extraterritorialité.

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