Pour certains, le droit international, c’est à la carte. Devant la Cour internationale de justice (CIJ) ce mercredi 1er mai, l’Equateur a défendu son raid inédit contre l’ambassade mexicaine à Quito, le 5 avril dernier, en invoquant des «circonstances très exceptionnelles». Ce jour-là, à la nuit tombée devant le personnel diplomatique mexicain médusé, la police équatorienne a pénétré dans l’ambassade, au cœur de la capitale équatorienne, pour y arrêter l’ancien vice-président du pays, Jorge Glas, accusé de corruption. Une atteinte flagrante à la Convention de Vienne de 1961 selon laquelle toute enceinte diplomatique est inviolable, et surtout considérée comme une partie du territoire du pays, suivant le principe d’extraterritorialité.
En pleine guerre contre les gangs qui prolifèrent sur son territoire, l’Equateur