Une fois de plus, Donald Trump a tenté le diable. Le 15 janvier, sur la scène de son meeting en Arizona, l’ancien président a abordé spontanément ses dernières bisbilles judiciaires, pour confirmer à son public idolâtre la chasse aux sorcières dont il serait victime par les suppôts du communisme et les complices des migrants criminels. «Je n’ai jamais entendu parler de Laetitia James», prétendait-il. Cette dernière, rien moins que l’attorney General, la ministre de la Justice de l’Etat de New York, s’est rappelée à son bon souvenir le 18 janvier, en publiant les grandes lignes de l’affaire qui l’oppose depuis bientôt deux ans à la Trump Organization, l’empire immobilier du même nom.
A ces convocations pour un procès civil intenté par l’Etat de New York concernant une bonne dizaine de fausses déclarations sur la valeur de ses actifs, destinées à berner le fisc, les assureurs et les investisseurs, s’ajoute une nouvelle avanie : une assignation à comparaître, émises par la commission d’enquête du Sénat sur l’assaut du 6 janvier contre le Capitole, de quatre de ses conseillers officieux les plus impliqués dans sa campagne fallacieuse contre le prétendu tru