Sean Combs, alias Diddy, avait poussé l’optimisme, ou l’arrogance, jusqu’à organiser son petit emploi du temps d’homme libre dès la semaine prochaine, le début d’une série de sept conférences publiques prévue en octobre autour de sa résidence paradisiaque de Miami, consacrées à sa rédemption et aux leçons acquises pendant l’année passée dans une prison de New York.
Sa nouvelle vie attendra. Quatre ans et deux mois. La sentence de 50 mois imposée ce vendredi par le juge Arun Subramanian de la Cour fédérale de New York, au terme d’une journée d’appels passionnés à la clémence par la défense et les enfants éplorés du légendaire producteur, reste bien en deçà du réquisitoire des procureurs, qui demandaient plus de onze ans d’incarcération. Mais elle dément les prétentions de ses avocats, qui tenaient à le voir libéré avant la fin de l’année, grâce à la généreuse prise en compte des quatorze mois de détention préventive effectués depuis