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Libération
Guerre commerciale

L’OMC, machine libérale longtemps favorable aux Etats-Unis, aujourd’hui dans le viseur de l’administration Trump

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Washington justifie sa politique de droits de douane comme un moyen de pallier les défaillances de l’organisation, accusée de léser le pays.
Détroit de Gibraltar. L'OMC compte aujourd’hui 166 pays membres, qui représentent 98 % du commerce mondial. (Westend61/Getty Images/Westend61)
publié le 11 avril 2025 à 6h30

Alors que le commerce mondial est bouleversé par les surenchères et volte-face de Donald Trump, ses conseillers économiques continuent de justifier sa stratégie d’imposition de droits de douane. En premier lieu Peter Navarro, l’un des architectes du programme économique du président américain, qui affirme dans une tribune au Financial Times que l’adoption de ces barrières douanières – une taxe appliquée aux importations en provenance d’autres pays à leur entrée aux Etats-Unis – permettrait même de «réparer un système défaillant». Avec en son centre un ennemi tout trouvé : l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La même organisation que la Chine a saisie, mercredi 9 avril, pour contester les tarifs douaniers à trois chiffres que Washington lui impose désormais. Des droits de douane «irréfléchis», selon Pékin, qui accuse les Etats-Unis de violer les règles de