Un vrai bulldozer. Une semaine après la destruction de l’aile Est de la Maison Blanche, Donald Trump continue de foncer tête baissée vers ses ambitions architecturales. Et, bonne nouvelle pour le président américain : celui qui a présenté le 15 octobre un projet d’arc de triomphe à la parisienne pour les rues de Washington pourra désormais compter sur de nouveaux soutiens dans les agences fédérales concernées.
D’après des médias américains, la Maison Blanche a licencié six membres de la Commission des beaux-arts nommés par l’ancien président Joe Biden, qui devraient être remplacés par des commissaires alignés sur la vision de Donald Trump.
Indépendante, l’agence devait examiner certains des récents projets du président américain, selon le Washington Post. Depuis son retour au pouvoir en janvier, l’exubérant milliardaire s’est lancé dans une longue série de travaux. Parmi eux, un «Wall of Fame», où figurent tous les présidents américains à l’exception de Joe Biden, mais aussi la très décriée construction d’une salle de bal, chiffrée à 300 millions de dollars, en lieu et place de l’aile Est de la résidence présidentielle.
Une «grande inquiétude» face aux projets de Trump
Le licenciement des membres du comité, également rapporté par le New York Times et CNN, permet à Trump de se débarrasser d’un obstacle potentiel à ses ambitions, qui ont été vivement critiquées par des historiens de l’architecture et des opposants politiques.
Créée par le Congrès en 1910, la Commission des beaux-arts est composée d’architectes et d’urbanistes. Elle donne des conseils sur la conception et la préservation du patrimoine architectural à Washington, en se concentrant sur les bâtiments gouvernementaux et les monuments dans cette zone strictement réglementée.
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Qualifiant la Maison Blanche de «l’un des bâtiments historiques les plus importants des Etats-Unis», l’organisation à but non lucratif Society of Architectural Historians a exprimé le 16 octobre sa «grande inquiétude» vis-à-vis des projets de Donald Trump.
Ceux-ci ont également suscité des réactions négatives de la part des démocrates, notamment de l’ancienne secrétaire d’Etat et candidate à la présidence Hillary Clinton, qui a accusé Trump de «détruire» la Maison Blanche.