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Au Venezuela, un nouvel opposant s’invite à la présidentielle

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Le diplomate Edmundo Gonzalez a pu entrer en lice mardi pour le scrutin du 28 juillet, au nom du parti de María Corina Machado, invalidée. La chef de file antichaviste accuse néanmoins Nicolás Maduro d’avoir «choisi» ses adversaires.
Manuel Rosales, gouverneur de l’Etat de Zulia, à Caracas (Venezuela), le 26 mars. (Leonardo Fernandez Viloria/Reuters)
publié le 26 mars 2024 à 19h18

La coalition d’opposition a finalement pu enregistrer mardi un candidat à la présidentielle du 28 juillet, après le blocage de la postulante choisie la semaine dernière, la philosophe novice en politique Corina Yoris. L’ancien ambassadeur Edmundo González Urrutia a été admis alors que le délai pour s’inscrire avait pris fin la veille. La chef de file des adversaires du régime chaviste, Maria Corina Machado, inéligible, a accusé le président Nicolas Maduro, qui brigue un troisième mandat, d’avoir «choisi» ses rivaux.

Après plusieurs jours de tentatives infructueuses, l’universitaire Corina Yoris, 80 ans, n’a pu valider sa candidature sur la plateforme du Conseil national électoral (CNE), une institution dont tous les membres sont nommés par le pouvoir socialiste. Aucune explication à ce «bug» n’a été donnée. A la suite d’un tollé international toute la journée de lundi, le CNE a accepté d’inscrire le diplomate, inconnu du grand public, jadis en poste à Buenos Aires et à Alger.

Lundi, une autre figure de l’opposition, le gouverneur Manuel Rosales, 71 ans, avait pu entrer son nom et celui de son parti, Un Nuevo Tiempo (Une nouvelle ère), dans l’opaque système informatique du CNE, quelques minutes avant l’expiration du délai, fixé à minuit (mardi 26 mars à 6 heures en France). «Ce que nous avons dénoncé pendant de nombreux mois a fini par se produire : le régime a choisi ses candidats», a lancé mardi María Corina Machado, avant de pouvoir inscrire son candidat. Vainq