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Interview

Mémoire de la dictature en Argentine : «Javier Milei remet en cause tout ce pour quoi nous avons lutté»

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Candidate trotskiste à l’élection présidentielle de 2023, Myriam Bregman dénonce dans une interview à «Libération» le «négationnisme» du président argentin, qui ne cesse de minimiser les crimes commis par la dictature militaire entre 1976 et 1983.
Myriam Bregman, avocate, militante et femme politique argentine, à Paris, le 28 octobre 2024. (Cyril Zannettacci /Vu pour Libération)
publié le 8 juin 2025 à 16h21

Myriam Bregman était de passage fin mai à Paris pour participer à un meeting «internationaliste» avec le groupe Révolution permanente, et pour y faire la promotion de son nouveau livre, Zurda : apuntes contra la resignación, la mansedumbre y el conformismo («Gauchiste : notes contre la résignation, la mansuétude et le conformisme», non traduit), publié début mai. Candidate à l’élection présidentielle de 2023 (elle a obtenu 2,7 % des voix), élue plusieurs fois députée de la province de Buenos Aires avec son Parti des travailleurs socialistes (PTS), elle est une figure populaire de l’opposition de gauche au président Javier Milei en Argentine.

Elle est aussi avocate, spécialisée dans la défense des familles de victimes de la dictature militaire (1976-1983),