«Moi ça va mais je crains que ma maison ne soit partie», lâche Abby au bout du fil. Elle habite Pacific Palisades, ce quartier chic et huppé où les médias people se sont amusés à recenser les propriétés de stars hollywoodiennes détruites par les flammes. Abby a toutes les raisons d’être inquiète : l’essentiel de son quartier de plus de 20 000 habitants, où le cauchemar a débuté mardi 7 janvier, attisé par des rafales de vent à 160 km/h, a été ravagé.
«Mon mari a passé la journée de mardi à sécuriser la maison contre les éventuelles gerbes de feu avec les sapeurs-pompiers», essaye de se rassurer Ronnie, un autre habitant, également évacué. Mais quelques heures plus tard, son adresse apparaît dans la zone rouge écarlate, sur la carte en ligne constamment actualisée par les autorités. Au pire endroit de l’incendie. Au fil des heures, mercredi, les mauvaises nouvelles tombent pour ses connaissances qui, évacuées durant la matinée, sont informées de la destruction de leurs maisons. Deux écoles, un théâtre, une église sont notamment partis en fumée à Palisades. Le célèbre Getty Museum serait, pour l’instant, préservé.
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Biblique. Apocalyptique. Cauchemardesque. Les superlatifs manquent pour décrire l’enfer des incendies qui ravagent, depuis près de quarante-huit heures, la cité de