La grande force de Nicolás Maduro, c’est qu’on l’a toujours sous-estimé. Le grand moustachu à la carrure de molosse a encore réussi son coup : dimanche 28 juillet, alors que tous les sondages le donnaient très largement perdant, le Conseil national électoral, acquis à sa cause, l’a proclamé vainqueur avec 51,2 % des voix pour 80 % des bulletins exprimés et sans publier les procès-verbaux censés certifier sa victoire. Qu’importent les soupçons de fraude qui pleuvent de toute part, et les remontées qui donnaient l’opposant Edmundo González, un ancien diplomate de 74 ans, largement vainqueur. A la fin, c’est toujours Maduro qui gagne, d’une manière ou d’une autre. Avec une justification fumeuse pour masquer les irrégularités. Et ceux qui tentent de l’en empêcher sont aussitôt qualifiés de «fascistes» aux ordres de l’impérialisme étatsunien.
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Voici donc «Super moustache» reparti pour