Dès son arrivée à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, ce vendredi 26 septembre, des dizaines de délégations ont quitté la salle, tandis qu’un concert de huées retardait le début de son discours. Comme l’année dernière, lors de sa première allocution à l’ONU après le 7 Octobre et à l’époque déjà onze mois de pilonnage de Gaza par les forces israéliennes, Benyamin Nétanyahou, prévoyant cet accueil hostile, savait pouvoir compter sur la galerie, emplie de dizaines de ses soutiens.
Leurs applaudissements nourris, contrastant avec une salle vidée de la moitié des représentants, devaient démentir l’isolement international patent d’Israël, accentué trois jours plus tôt par le camouflet de la reconnaissance par 10 pays occidentaux, dont la France, d’un Etat palestinien. L’effet n’en était que plus pathétique.